Élisabeth de Miribel
Arrière-petite-fille de Mac-Mahon, Élisabeth de Miribel (1915-2005) appartient à une famille de tradition catholique et militaire. Après un engagement dans les mouvements sociaux d'inspiration chrétienne, elle rejoint la Résistance française à Londres, au début de la Seconde Guerre mondiale, et devient la secrétaire du général de Gaulle. En 1942, le général l'envoie au Québec, où il la charge de rallier les Canadiens à la cause de la France libre. Elle devient ensuite correspondante de guerre notamment en Italie. Proche des milieux thomistes, en particulier de Jacques Maritain et de son entourage, elle entre au Carmel en 1949, mais quitte la vie religieuse au bout de cinq ans. Elle rejoint ensuite le Quai d'Orsay, est nommée au Maroc, au Chili, à Innsbruck, et termine sa carrière comme consul général de France à Florence. Outre cette autobiographie, Élisabeth de Miribel a publié de remarquables biographies, en particulier sur Edith Stein (1961) et sur Giorgio La Pira (1992).