La Descente aux enfers
de
Éphrem le Syrien
Collection Spiritualité orientale - N° 89
365 pages - juin 2010
37,95€
Collection : Spiritualité orientale 89
Né à Nisibe, à la frontière de la Turquie et de la Syrie, vers 306, d'une famille chrétienne, et baptisé à l'âge adulte, Éphrem sert l'Église locale comme diacre et responsable de la catéchèse, sous la direction de quatre évêques remarquables. Il mourra à Édesse en 373, au cours d'une épidémie de peste, victime, très probablement, de son dévouement auprès des malades. Deux parties bien distinctes dans ces « Chants de Nisibe », l'un des plus importants ouvrages conservés de saint Éphrem. Si la première constitue un témoignage poétique de divers événements politiques et ecclésiaux vécus par Éphrem, à Nisibe puis à Édesse, la deuxième, tout à fait déconnectée de cette actualité, développe le thème de la descente de Jésus au Shéol. Cependant, dans ces deux parties si différentes, les mêmes références, les mêmes thématiques, se retrouvent. Qu'il s'agisse d'ecclésiologie ou d'eschatologie, c'est l'Écriture qui constitue le matériau essentiel de l'argumentation d'Éphrem. Une fois de plus, on est frappé par sa connaissance vertigineuse du corpus biblique. À la suite de Paul, Éphrem souhaite à son tour être le témoin de la fin des temps Mais à ses yeux, la « résurrection des vivants » sera tout aussi prodigieuse que la « résurrection des morts ». Deux « couples » bibliques viennent éclairer ce propos : celui de Noé, mort très âgé, et d'Hénoch, monté directement au ciel et celui de Moïse, inhumé sur le mont Nébo, et d'Élie, enlevé au ciel. Ce que notre auteur veut ainsi suggérer, semble-t-il, c'est que la vie dans le monde à venir ne sera pas une pure et simple continuation de celle que nous connaissons dans ce monde-ci : elle comportera « du nouveau », tout aussi inattendu pour les vivants que pour les trépassés.
- Dimensions : 150x210
- ISBN : 9782855893891
- Poids : 540 grammes
Avec la collaboration de :
Dominique Cerbelaud