Albert de Mun et la séparation de l'Église et de l'État (1904-1907)
Collection Cerf Patrimoines
296 pages - mars 2019
28,00€
Cette étude se fonde sur le dépouillement d’archives jamais étudiées : les écrits intimes d’Albert de Mun, figure majeure du « ralliement » à la République prôné par Léon XIII dans les années 1890. Elle offre un aperçu original sur l’évolution de la pratique du ralliement, alors que le regain anticlérical qui suit l’affaire Dreyfus soumet les catholiques à un renversement complet des circonstances.
Albert de Mun se montre plus que jamais, en 1904-1907, convaincu de l’opportunité des principes de Léon XIII. Absolument opposé à la séparation, il n’a de cesse de lutter contre son application. Cependant il met l’accent sur l’alliance nécessaire avec les républicains modérés et, en acceptant d’amender la loi, montre son refus de la politique du pire. Ébranlé par la défaite électorale subie par la droite en 1906, il en vient même à envisager la solution d’associations cultuelles « canoniques et légales », mais se soumet avec soulagement à leur condamnation par Pie X.
La mise en lumière de cette période inconnue de la vie d’Albert de Mun est l’occasion d’une étude précise sur les positions des catholiques, parfois simplifiées, à l’époque de la loi de 1905. Cette étude se révèle particulièrement utile à notre époque sensible à la compréhension de la laïcité et de son histoire.
Édouard Coquet, ancien élève de l’École normale supérieure, agrégé d’histoire, prépare une thèse de doctorat sur les relations entre le Saint-Siège, la France et son empire colonial dans l’entre-deux-guerres.
Albert de Mun se montre plus que jamais, en 1904-1907, convaincu de l’opportunité des principes de Léon XIII. Absolument opposé à la séparation, il n’a de cesse de lutter contre son application. Cependant il met l’accent sur l’alliance nécessaire avec les républicains modérés et, en acceptant d’amender la loi, montre son refus de la politique du pire. Ébranlé par la défaite électorale subie par la droite en 1906, il en vient même à envisager la solution d’associations cultuelles « canoniques et légales », mais se soumet avec soulagement à leur condamnation par Pie X.
La mise en lumière de cette période inconnue de la vie d’Albert de Mun est l’occasion d’une étude précise sur les positions des catholiques, parfois simplifiées, à l’époque de la loi de 1905. Cette étude se révèle particulièrement utile à notre époque sensible à la compréhension de la laïcité et de son histoire.
Édouard Coquet, ancien élève de l’École normale supérieure, agrégé d’histoire, prépare une thèse de doctorat sur les relations entre le Saint-Siège, la France et son empire colonial dans l’entre-deux-guerres.
- Dimensions : 152 x 229
- ISBN : 9782204131711
- Poids : 445 grammes