Les enjeux politiques de l'Église en Afrique
Collection Cerf Patrimoines
536 pages - nov. 2016
42,90€
Il y a des livres qui ont marqué la théologie africaine… La présente contribution à une théologie du politique a de fortes chances de prendre rang parmi les ouvrages qui font virer le débat en en renouvelant les termes. La recherche menée dans ce livre est un exercice au sens plein du terme, une expérience de pensée dont l’audace, dans la pastorale courante, risquerait de choquer ou, pire, de tomber à plat.
De quoi s’agit-il donc, sinon de questionner des a priori – qui sont loin d’être propres à l’Afrique – sur la fonction de l’État et la mission des chrétiens, et de reprendre pied sur l’essentiel : la raison et la foi. Vers quoi nous mène alors la radicalité du propos tenu ? Vers la révision de la théologie politique… L’alliance du trône et de l’autel a donné lieu à deux interprétations qui sont l’avers et le revers l’une de l’autre : ce que Mgr Arquillière a nommé en 1934 « l’augustinisme politique », « la tendance à absorber le droit naturel de l’État dans la justice surnaturelle et le droit ecclésiastique » ; mais aussi la justification par l’État de sa légitimité avec l’appui de la force morale de l’Église. Ces ambiguïtés réciproques, ce sont elles que ce livre s’emploie à déchirer.
Le pouvoir, l’État, l’empire se comportent comme s’ils étaient les mandants de la puissance divine et exigent à ce titre la coopération de l’Église – à moins que ce ne soient des représentants du clergé et des chrétiens troublés qui le comprennent ainsi. Une autre interprétation est-elle possible ? Oui, mais par une Église qui ne chercherait pas la puissance et qui, avec les moyens faibles des témoins de l’Évangile, se ferait accueil et partage.
Léonard Amossou Katchekpele est né en 1982. Licencié en droit canonique et docteur en théologie, il s’intéresse aux questions de théologie systématique, de théologie politique ainsi qu’aux enjeux de la théologie en contexte postcolonial. Prêtre du diocèse d’Atakpamé (Togo), fidei donum dans celui de Metz (France), il y est actuellement aumônier des étudiants et juge au tribunal ecclésiastique.
De quoi s’agit-il donc, sinon de questionner des a priori – qui sont loin d’être propres à l’Afrique – sur la fonction de l’État et la mission des chrétiens, et de reprendre pied sur l’essentiel : la raison et la foi. Vers quoi nous mène alors la radicalité du propos tenu ? Vers la révision de la théologie politique… L’alliance du trône et de l’autel a donné lieu à deux interprétations qui sont l’avers et le revers l’une de l’autre : ce que Mgr Arquillière a nommé en 1934 « l’augustinisme politique », « la tendance à absorber le droit naturel de l’État dans la justice surnaturelle et le droit ecclésiastique » ; mais aussi la justification par l’État de sa légitimité avec l’appui de la force morale de l’Église. Ces ambiguïtés réciproques, ce sont elles que ce livre s’emploie à déchirer.
Le pouvoir, l’État, l’empire se comportent comme s’ils étaient les mandants de la puissance divine et exigent à ce titre la coopération de l’Église – à moins que ce ne soient des représentants du clergé et des chrétiens troublés qui le comprennent ainsi. Une autre interprétation est-elle possible ? Oui, mais par une Église qui ne chercherait pas la puissance et qui, avec les moyens faibles des témoins de l’Évangile, se ferait accueil et partage.
Léonard Amossou Katchekpele est né en 1982. Licencié en droit canonique et docteur en théologie, il s’intéresse aux questions de théologie systématique, de théologie politique ainsi qu’aux enjeux de la théologie en contexte postcolonial. Prêtre du diocèse d’Atakpamé (Togo), fidei donum dans celui de Metz (France), il y est actuellement aumônier des étudiants et juge au tribunal ecclésiastique.
- Dimensions : 229x152
- ISBN : 9782204115315
- Poids : 755 grammes
DANS LA CATÉGORIE
L'ère de l'affirmation
Répondre au défi de la désoccidentalisation
de Max-Erwann Gastineau
216 pages - oct. 2023