Coexistences confessionnelles en Europe à l'époque moderne
Collection Cerf Patrimoines
184 pages - juil. 2016
22,00€
Issu d’une journée d’études organisée par l’Institut de recherche pour l’étude des religions à la Maison de la Recherche de l’université Paris-Sorbonne en avril 2012, ce volume réunit neuf interventions. L’intention du présent volume a été d’aborder la question de la coexistence confessionnelle de manière comparative, à l’échelle européenne et de manière croisée (catholiques-protestants, protestants-catholiques), en tentant d’apporter des éclairages nouveaux à partir de l’étude de différentes régions de l’Europe.
Une première partie aborde les principes de la coexistence confessionnelle à travers deux interventions : principes généraux dans le droit français, modèle idéal de la confédération polono-lithuanienne.
Les trois interventions qui constituent la deuxième partie se penchent sur l’arme de la controverse confessionnelle au service de la foi — catholique ou réformée —, à travers les pamphlets et ouvrages doctrinaux (Angleterre, Piémont) ou les débats publics, notamment dans les États de la confédération helvétique (disputes de Baden, Zurich…).
Enfin, la troisième partie s’intéresse à la coexistence à l’épreuve des reconquêtes confessionnelles. Si le modèle du simultaneum — partage d’un lieu de culte entre plusieurs confessions — subsiste à travers les siècles, et malgré l’instauration d’une certaine paix entre les différentes confessions dans les Provinces-Unies, la stratégie de reconquête confessionnelle pratiquée en Europe centrale (marquée notamment par la bataille de la Montagne Blanche) cherche à réduire l’influence réformée, tandis qu’en France la politique louisquatorzienne mène à une application toujours plus restrictive de la tolérance confessionnelle, aboutissant à l’Édit de Fontainebleau en 1685.
Une première partie aborde les principes de la coexistence confessionnelle à travers deux interventions : principes généraux dans le droit français, modèle idéal de la confédération polono-lithuanienne.
Les trois interventions qui constituent la deuxième partie se penchent sur l’arme de la controverse confessionnelle au service de la foi — catholique ou réformée —, à travers les pamphlets et ouvrages doctrinaux (Angleterre, Piémont) ou les débats publics, notamment dans les États de la confédération helvétique (disputes de Baden, Zurich…).
Enfin, la troisième partie s’intéresse à la coexistence à l’épreuve des reconquêtes confessionnelles. Si le modèle du simultaneum — partage d’un lieu de culte entre plusieurs confessions — subsiste à travers les siècles, et malgré l’instauration d’une certaine paix entre les différentes confessions dans les Provinces-Unies, la stratégie de reconquête confessionnelle pratiquée en Europe centrale (marquée notamment par la bataille de la Montagne Blanche) cherche à réduire l’influence réformée, tandis qu’en France la politique louisquatorzienne mène à une application toujours plus restrictive de la tolérance confessionnelle, aboutissant à l’Édit de Fontainebleau en 1685.
- Dimensions : 229x152
- ISBN : 9782204114400
- Poids : 255 grammes
Avec la collaboration de : Martin Dumont