Défense du catholicisme populaire
de Serge Bonnet
Collection Cerf Patrimoines
708 pages - mars 2016
39,00€
Durant les années 1960 et 1970, les dévotions populaires sont considérées par une partie du clergé comme une forme de paganisme dont il faut affranchir les catholiques. Les saints sont congédiés des nefs, la communion solennelle supprimée et les fêtes votives délaissées. Le dominicain Serge Bonnet, à la fois prédicateur
de talent et chercheur au CNRS, fut alors un des seuls à dénoncer les prétentions d’une élite religieuse à décider des formes de catholicisme légitime. Avec un positionnement iconoclaste assumé et un humour corrosif, il attaqua violemment le néo-cléricalisme des avant-gardes de gauche et affi rmera l’autonomie des laïcs. Renvoyant dos à dos les traditionnalistes et les progressistes, il défendra un christianisme incarné et la nécessaire liberté de conscience et de dévotion des catholiques. Très proche de Raymond Aron et de Philippe Ariès, admiré par Maurice Clavel, ses interventions sont redoutées et ses ouvrages respectés.
De la géniale histoire de l’ermitage de Saint Rouin à ses études sur la prière, la fête ou sur la domination cléricale, Serge Bonnet emprunte des pistes originales et renouvelle les analyses. Cet ouvrage rassemble
pour la première fois ses recherches sur le petit peuple catholique et ses textes polémiques pour le défendre. Toujours à la frontière entre sociologie et histoire, l’oeuvre de Serge Bonnet y apparaît dans toute sa
densité, sa cohérence et sa profondeur.
Serge Bonnet (1924-2015), dominicain de la Province de France, a fait carrière au CNRS et a été membre du Groupe de Sociologie des Religions. Sa tétralogie L’Homme du fer parue entre 1975 et 1985 est considérée comme un classique de l’histoire sociale de la Lorraine sidérurgique.
Édition établie et présentée par Yann Raison du Cleuziou, maître de conférence en science politique à l’Université de Bordeaux et chercheur au Centre Emile Durkheim (UMR CNRS 5116).
de talent et chercheur au CNRS, fut alors un des seuls à dénoncer les prétentions d’une élite religieuse à décider des formes de catholicisme légitime. Avec un positionnement iconoclaste assumé et un humour corrosif, il attaqua violemment le néo-cléricalisme des avant-gardes de gauche et affi rmera l’autonomie des laïcs. Renvoyant dos à dos les traditionnalistes et les progressistes, il défendra un christianisme incarné et la nécessaire liberté de conscience et de dévotion des catholiques. Très proche de Raymond Aron et de Philippe Ariès, admiré par Maurice Clavel, ses interventions sont redoutées et ses ouvrages respectés.
De la géniale histoire de l’ermitage de Saint Rouin à ses études sur la prière, la fête ou sur la domination cléricale, Serge Bonnet emprunte des pistes originales et renouvelle les analyses. Cet ouvrage rassemble
pour la première fois ses recherches sur le petit peuple catholique et ses textes polémiques pour le défendre. Toujours à la frontière entre sociologie et histoire, l’oeuvre de Serge Bonnet y apparaît dans toute sa
densité, sa cohérence et sa profondeur.
Serge Bonnet (1924-2015), dominicain de la Province de France, a fait carrière au CNRS et a été membre du Groupe de Sociologie des Religions. Sa tétralogie L’Homme du fer parue entre 1975 et 1985 est considérée comme un classique de l’histoire sociale de la Lorraine sidérurgique.
Édition établie et présentée par Yann Raison du Cleuziou, maître de conférence en science politique à l’Université de Bordeaux et chercheur au Centre Emile Durkheim (UMR CNRS 5116).
- Dimensions : 15 x 23
- ISBN : 9782204110044
- Poids : 800 grammes
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