Carnets, V. En holocauste sur l'autel
Collection Cerf Patrimoines
456 pages - mars 2016
38,50€
C’est une oeuvre monumentale et très originale que constituent les carnets de soeur Marie de la Trinité (Paule
de Mulatier). Au début de sa vie religieuse, elle reçoit, dans l’oraison, plusieurs grâces importantes, ainsi que des
lumières et paroles, qu’elle consigne entre 1941 et 1946 dans 3250 pages manuscrites. Ces pages denses font entrer le lecteur dans l’étonnante expérience mystique qui a pour lieu le sein du Père et conduisent à une profonde réflexion théologique sur les mystères de la filiation et du sacerdoce. Le théologien Hans Urs von Balthasar écrivait en 1988, peu avant sa mort : « Marie de la Trinité a beaucoup influencé ma pensée. Un vrai tournant. »
Dans ce dernier et cinquième volume des carnets, Marie de la Trinité s’achemine vers l’inéluctable « holocauste » que constitue le glissement dans la maladie psychique et la névrose qui l’enferme dans « l’épreuve de Job ». Elle va ainsi vivre, personnellement, le mystère de l’incarnation qui porte en germe des fruits de Rédemption : « Il m’a saisie Lui-même au coeur – et j’ai éprouvé son contact me saisissant selon l’esprit et le corps, mystiquement et physiquement... Il le saisit en le tenant uni à Lui-même, tout en le laissant en moi-même et à moi-même, mais sous son actuelle et permanente saisie, qui est contact possédant et transformant » (p. 346).
En annexe au cinquième volume, nous publions un ensemble de textes datant des années 1970. À cette époque,
Marie de la Trinité s’est reconstruite après dix années de soins psychotérapiques. Elle fait le lien entre son
expérience mystique et la maladie psychique : « Lorsqu’il plaît au Père, sa grâce peut tout illuminer. »
Née en 1903, entrée chez les Dominicaines missionnaires des campagnes à vingt-sept ans, Paule de Mulatier (Marie de la Trinité) prend une part très active comme assistante générale et maîtresse des novices, dans l’expansion de cette congrégation. En 1946, elle sombre dans une profonde « dépression » et cherche opiniâtrement la guérison auprès de nombreux médecins, dont Jacques Lacan. Guérie, elle entreprend une formation de psychothérapeute pour réfléchir aux problèmes psychiques touchant la vie religieuse. Durant les dix dernières années de sa vie, après le départ des soeurs, elle assure, seule, à Flavigny (Côte-d’Or), une présence dominicaine où elle peut enfi n harmoniser vie active et vie contemplative. Elle meurt le 21 novembre 1980.
SITE INTERNET : http://www.mariedelatrinite.org
de Mulatier). Au début de sa vie religieuse, elle reçoit, dans l’oraison, plusieurs grâces importantes, ainsi que des
lumières et paroles, qu’elle consigne entre 1941 et 1946 dans 3250 pages manuscrites. Ces pages denses font entrer le lecteur dans l’étonnante expérience mystique qui a pour lieu le sein du Père et conduisent à une profonde réflexion théologique sur les mystères de la filiation et du sacerdoce. Le théologien Hans Urs von Balthasar écrivait en 1988, peu avant sa mort : « Marie de la Trinité a beaucoup influencé ma pensée. Un vrai tournant. »
Dans ce dernier et cinquième volume des carnets, Marie de la Trinité s’achemine vers l’inéluctable « holocauste » que constitue le glissement dans la maladie psychique et la névrose qui l’enferme dans « l’épreuve de Job ». Elle va ainsi vivre, personnellement, le mystère de l’incarnation qui porte en germe des fruits de Rédemption : « Il m’a saisie Lui-même au coeur – et j’ai éprouvé son contact me saisissant selon l’esprit et le corps, mystiquement et physiquement... Il le saisit en le tenant uni à Lui-même, tout en le laissant en moi-même et à moi-même, mais sous son actuelle et permanente saisie, qui est contact possédant et transformant » (p. 346).
En annexe au cinquième volume, nous publions un ensemble de textes datant des années 1970. À cette époque,
Marie de la Trinité s’est reconstruite après dix années de soins psychotérapiques. Elle fait le lien entre son
expérience mystique et la maladie psychique : « Lorsqu’il plaît au Père, sa grâce peut tout illuminer. »
Née en 1903, entrée chez les Dominicaines missionnaires des campagnes à vingt-sept ans, Paule de Mulatier (Marie de la Trinité) prend une part très active comme assistante générale et maîtresse des novices, dans l’expansion de cette congrégation. En 1946, elle sombre dans une profonde « dépression » et cherche opiniâtrement la guérison auprès de nombreux médecins, dont Jacques Lacan. Guérie, elle entreprend une formation de psychothérapeute pour réfléchir aux problèmes psychiques touchant la vie religieuse. Durant les dix dernières années de sa vie, après le départ des soeurs, elle assure, seule, à Flavigny (Côte-d’Or), une présence dominicaine où elle peut enfi n harmoniser vie active et vie contemplative. Elle meurt le 21 novembre 1980.
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- Dimensions : 152 x 229
- ISBN : 9782204110013
- Poids : 660 grammes
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